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ALCIBIADE

Un prêtre obscur et enseignant en philosophie au 17e siècle, imagine le dialogue chargé d'insidieux sophismes entre Philotime, un enseignant GAY et Alcibiade, son jeune élève. 

PDF 32 pages 

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Sans vouloir vous effrayer nous en publions aujourd’hui la traduction d’un ouvrage sulfureux rare. Il est destiné aux bibliophiles et aux érudits qui partagent, avec les philosophes et les prêtres le droit de tout lire. L’original a été écrit en 1651. L’écriture n’est PAS en vieux français.

Antonio Rocco, prêtre obscur et enseignant en philosophie au 17e siècle, imagine le dialogue chargé d'insidieux sophismes entre Philotime, un enseignant et Alcibiade, son jeune élève. Ce livre est servi par une écriture raffinée, sensuelle et imagée. Alcibiade est à l'âge où les garçons ont un visage androgyne, mais il est assez intelligent pour argumenter les avances de son maître ; avant d'y céder.

Attention, si l’écriture est sublime, si le verbe délicieusement choisi et les métaphores exceptionnelles, retenez avant toute chose que c’est absolument immoral.

 Ne vous trompez PAS, ce n’est pas un texte érotique ou BDSM, c’est simplement de la littérature de haut vol sur un sujet interdit.

 DEUX EXTRAITS pour vous permettre de goûter le style de ce qui vous attend.

 Rappel c’est absolument immoral.

 Et le cul ne servirait qu’à un usage ignoble et servile ! Non, non, la nature lui a réservé un assaisonnement propre à en relever les charmes et la saveur. Comment ! ces parties-là, dans les animaux dont la chair est bonne, sont aussi les plus friandes, les plus agréables au goût ; le con servira à la fois de conduit à l’urine et à la volupté, et cette jolie fleur d’amour ne jouirait pas des mêmes prérogatives ? Elle ne nous servirait que de latrines ! ! !

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Il ne manque pas de gens qui ont plus de goût pour les femmes que pour les garçons ; il y a à cela deux causes : l’une, c’est que la nature prévoyante, pour les sauver de l’abandon où on les laisserait et pourvoir à la perpétuité de l’espèce, a donné aux deux sexes un penchant mutuel ; l’autre est ce vain préjugé contre l’amour des garçons, qui, passé dans les âmes vulgaires, y produit des sentiments d’horreur, source de violences et de supplices. Enfin on peut ajouter que l’amour se développe et se fortifie au contact de l’objet aimé. D’ailleurs, chez les garçons, la grâce et la beauté s’évanouissent avec l’enfance, tandis qu’elles durent plus longtemps chez les femmes : heureusement pour elles, car si elles n’avaient pas cet avantage, les malheureuses auraient bientôt perdu, ou peu s’en faut, tous leurs adorateurs ».

NOTE PERSONNELLE

Si le contenu est révoltant, j’ai tellement savouré le style que je n’ai pu contenir mon envie de vous faire découvrir ce chef oeuvre d’écriture aussi rare qu’abominable.